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A Nordwalde en Allemagne, au-dessus de Munster et à quelques kilomètres de la frontière néerlandaise, la famille Otte éleve 320 vaches laitières. Elle a construit un bâtiment de 126 places ouvert aux quatre vents. Partons à la découverte de cet élevage allemand en pleine expansion.
« Produire du lait devient intéressant lorsqu’on a un gros quota et plus de 300 vaches , estime Réné Otte jeune éleveur de 23 ans installé avec son père Christoph. Nous avons 320 Holsteins actuellement mais nous voudrions atteindre les 500 d’ici quelques années. Dans la région, la moyenne tourne plutôt autour de 55 vaches. »
Le nouveau bâtiment de 126 places est ouvert sur ses quatre côtés. « On ne sent pas le vent traverser le bâtiment, raconte Réné Otte. Parfois en hiver par vent d’est, la neige peut tomber sur les robots, mais ce n’est pas trop gênant. Les hivers sont rudes mais elles ne semblent pas du tout en souffrir. Les vaches respirent bien, elles ont de l’air et peuvent prendre un bain de soleil lorsqu'elles le souhaitent. »
Objectif 500 VL et 6 robots
Cette stabulation sur caillebotis nettoyés par un robot, comprend deux couloirs d’alimentation et six rangées de logettes creuses garnies d’un mélange paille + chaux + eau. A la sortie de chacun des deux robots de traite Lely se trouve une porte de trie donnant sur une infirmerie avec une petite aire paillée.
Les éleveurs voudraient construire une autre stabulation identique mais deux fois plus grande, pour atteindre un cheptel de 500 vaches avec six robots de traite et conserver l’ancien bâtiment pour les taries. Seul bémol pour s’agrandir en Allemagne : le prix des terres . « La concurrence avec le maïs destiné à la production de biogaz est très rude. Certaine terres se négocient jusqu’à 80.000 euros l’hectare ! », s’insurge Réné Otte.
4 litres de plus avec le robot
La production atteint 10.150 litres/VL/an. Dans les deux bâtiments, les vaches reçoivent la même ration. « Les vaches traites au robot produisent 4 litres/J de plus, avec 3,2 traites par jour. »
Près de 5 % des veaux mâles sont génotypés. Réné insémine lui-même et choisit ses taureaux sur le lait, les pattes et le placement des trayons, un critère important pour adapter les animaux au robot de traite. « Avec le robot, la vitesse de traite n’est plus un élément qui entre en compte. La petite taille des mamelles des génisses n’est plus discriminante pour produire beaucoup de lait, car elles peuvent aller se faire traire autant de fois qu’elles le souhaitent. J’ai même une vache qui avec seulement deux quartiers fonctionnels a produit 10.000 litres ! »
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