G râce à son tissu racinaire dense, le sorgho valorise très bien l'eau disponible dans le sol. Il résiste aux épisodes de sécheresse et repart aussitôt après. Intervenu lors des journées de l'AFPF à ce sujet, Florian Blot de Seenovia expliquait : « Sur cet aspect, c'est un fourrage plus efficient que le maïs. Avec des valeurs énergétiques semblables mais une faible teneur en amidon, il a notamment un impact positif sur le TB (notamment grâce à sa richesse en sucres). »
« En revanche, le sorgho pénalise l'ingestion à cause de sa faible teneur en matière sèche, d'où l'intérêt d'en limiter la quantité à 4-5 kg de MS dans la ration. En fait, c'est un bon fourrage complémentaire au maïs. »
Il existe différents types de sorgho, pour différentes utilisations. Alors, comment s'y retrouver et quel type de sorgho fourrager choisir ?
Florian Blot recommande deux mélanges de sorgho fourrager BMR :
- 50 % mâle stérile + 50 % PPS, « pour obtenir des valeurs correctes sans risque de verse »
- ou 25 % grain sucrier + 25 % mâle stérile + 50 % de PPS, « c'est plus risqué à la verse mais les valeurs seront supérieures ».
Semer et maitriser les adventices du sorgho
« Les semis ont lieu vers le 15-20 mai pour la région Pays de la Loire, indique l'expert. Il faut alors préparer un lit de semence assez fin et semer sur un sol réchauffé. Attention à ne pas semer trop dense et à une profondeur régulière de 3 à 4 cm pour favoriser un développement rapide de la plante. »
Côté adventices, il recommande d'implanter un précédent très couvrant pour limiter la pression. « On réalise au moins un faux semis entre le couvert et le semis de sorgho et le désherbage se fera au stade 3 feuilles, voire éventuellement un second passage au stade 6-8 feuilles si besoin. Le binage a quant à lui un effet booster sur la plante. »
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