Avec des températures clémentes et une longueur du jour encore suffisante, le Gnis rappelle qu'il est possible d'exploiter l'herbe d'automne. Sa productivité et sa valeur ne sont pas négligeables. « À cette période, l’herbe est poussante car elle dispose encore de reliquat azoté issu de la minéralisation estivale. Enfin, l’herbe est constituée essentiellement de feuilles bien adaptées au pâturage. » Ainsi, en profitant de cette herbe, vous pouvez réduire votre consommation de ration hivernale et donc de correcteur azoté et de fourrage conservé.
Le groupement interprofessionnel rappelle les règles à respecter pour profiter du pâturage d'automne :
« - Dans le cas où les animaux ont été alimentés avec un fourrage autre que des graminées, notamment de l’ensilage de maïs, il faut penser à faire une transition progressive durant une dizaine de jours.
- Dans le cas où le fourrage conservé continue d’être distribué, il faut que la quantité distribuée soit en lien avec l’herbe disponible. L’apport à l’auge doit se faire le soir. L’objectif est de privilégier la consommation d’herbe plutôt que de maïs.
- En cas de mauvaise portance du sol, le temps de présence à l’extérieur peut être réduit : si les vaches sortent sans avoir été alimentées le matin, elles peuvent consommer 7 à 8 kg de matière sèche en 4 heures !
- Encore plus qu’au printemps, il est préférable de pratiquer le pâturage tournant avec plus de paddocks et en les redivisant avec un fil.
- Toute l’herbe doit être consommée : ne pas laisser trop d’herbe pour passer l’hiver, auquel cas les feuilles faneraient et constitueraient un paillage jaune préjudiciable au redémarrage au printemps suivant.
- Il faut aussi éviter le surpâturage qui nuit surtout au ray-grass anglais. C’est la période où celui-ci renouvelle ses racines. Le pénaliser à cette période provoque une nanification de la plante et surtout un retard du démarrage en végétation au printemps.
- On peut aussi finir les parcelles en faisant passer génisses et bœufs dans les parcelles réservées aux vaches laitières.
- Il n’y a vraiment qu’en cas de mauvaise portance que le pâturage automnal peut être préjudiciable. »
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