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Ronald Cherbonnel élève les 170 veaux qui naissent chaque année au Gaec La Cour à Combourg en Ille-et-Vilaine. Grâce à de bonnes performances de croissance, la plupart de ses génisses vêlent à 24 mois ou moins.
Depuis qu’il a investi dans une nurserie extérieure avec une soixantaine de niches individuelles et collectives, Ronald Cherbonnel a considérablement réduit les problèmes sanitaires sur ses veaux. [Voir l’article sur ses niches]
« Je nourris les veaux deux fois par jour à la poudre de lait avec un taxi-lait électrique » explique Ronald Cherbonnel. « Le sevrage a lieu entre la 8ème et la 12ème semaine, lorsque le veau a atteint 100 à 110 kilos de poids vif et qu’il ingère au moins 2 kg de concentré. Les animaux restent en niche individuelle durant toute la période lactée, puis, au sevrage, les mâles partent pour l’engraissement et les femelles sont placées en niches collectives. »
Le lait est distribué dans des bacs à tétine Milkbar qui sont rincés et positionnés à l’envers après chaque buvée. Dès leur plus jeune âge, les veaux reçoivent un peu de concentré et de la paille dans leur mangeoire et disposent d’eau à volonté dans un seau.
Accompagné par Bovin Croissance, l’éleveur pèse l’ensemble des animaux tous les trois mois et obtient de bonnes performances, idéales pour un vêlage précoce à deux ans. Certaines vêlent même à partir de 21 mois. L’insémination a lieu dès que la génisse affiche 400 kilos sur la balance, soit généralement entre le 13ème et le 15ème mois, mais il n’est pas rare que ce poids soit atteint dès l’âge d’un an. Ronald Cherbonnel obtient des Gmq (gain moyen quotidien) de 1.022 g/j sur les génisses âgées de 7 à 13 mois et vise les 700 g par jour passé l’âge d’un an.
« Pour faire du vêlage précoce, tout se joue avant l’âge de six mois. Il me parait essentiel de maximiser l’ingestion et la croissance durant ces premiers mois. Après, on peut être plus souple. En hiver, les génisses reçoivent de l’ensilage et du correcteur et elles sortent au pâturage au printemps avec un peu de paille et de concentré en complément. Pour moi c’est indispensable de mettre les génisses à l’herbe, cela donne de bonne croissance car il ne faut pas les engraisser.»
Au pâturage, Ronald Cherbonnel fait des lots homogènes qu’il réajuste selon la croissance de chaque génisse et en fonction des constats de gestation. « J’habitue les génisses à revenir tous les jours ou presque au bâtiment, je les appelle et elles accourent. Ainsi, c’est beaucoup plus simple de surveiller les chaleurs et de les attraper pour l’insémination. »
Les génisses pleines rejoignent le site des laitières au Gaec La Cour à partir de sept mois de gestation et sont placées avec les vaches taries avant d’intégrer le troupeau.
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