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Si l'ambiance plaît aux jeunes, les exposants et visiteurs du Simagéna restent souvent sur leur faim autour d'un ring peu animé.
LES ÉDITIONS SE SUIVENT ET LE SIMAGÉNA PEINE TOUJOURS À TROUVER SA PLACE. Créer des animations autour des bovins est l'une des exigences des exposants en matériel d'élevage. Mais il reste difficile de briller alors que les plus belles vaches se trouvent au Sia. Cette année, Prim'holstein France avait la charge d'organiser les animations laitières. Le programme a tourné autour des jeunes sur une journée : clippage, présentation d'animaux et concours de génisses. On ne comptait que cinquante concurrentes, trois fois moins qu'en 2011. La confrontation européenne de Fribourg, qui se tenait quelques jours plus tard, a peut-être fait de l'ombre. De même, l'Open Show de Saint-Étienne a su s'imposer comme la référence en concours de génisses holsteins. Et puis, isoler les jeunes au nord de Paris quand le concours général bat son plein à la Porte de Versailles est une idée qui ne fonctionne pas bien. Mais surtout, l'élevage reste le parent pauvre du salon de Villepinte. Les exposants spécialisés ne sont pas légion. Gènes Diffusion y trouve un certain intérêt car le salon se tient aux portes de sa zone. Mais Évolution est clairement venu pour la promotion de ses outils de monitoring plus que pour son catalogue de taureaux. Et rares sont les importateurs de semences qui investissent dans un stand.
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