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Alors que le marché de la viande en ferme semble durablement plombé, les concours d’animaux de boucherie soufflent des bouffées d’oxygène aux exploitations qui en ont bien besoin. C’est ce qui s’est passé mardi dernier à Autun où la quasi-totalité des 260 bovins présentés ont trouvé preneur à des tarifs rémunérateurs.
Mardi dernier, le concours de bovins de boucherie d’Autun rassemblait environ 260 animaux. C’est quelques spécimens de moins qu’en 2014, mais ce serait conforme à la tendance nationale, confiaient les organisateurs. Dans un marché de la viande morose, le plus important des concours de Pâques de la région a une nouvelle fois généré un peu de baume au cœur des éleveurs-engraisseurs. La quasi-totalité des animaux ont trouvé preneur et les tarifs étaient somme toute satisfaisants.
Tel était le cas pour les culardes, présentes au nombre de 80. Selon les organisateurs, les tarifs de cette catégorie haut de gamme oscillaient entre 6,90 € et 7,60 € le kilo de carcasse pour un premier prix. Le record revenant à la grande championne vendue 12 euros.
Nombreuses aussi et vite vendues, les génisses – une centaine d’animaux – auraient été échangées entre 6 et 7 € le kilo pour des premiers prix. Le grand prix d’honneur a été vendu 7,50 €. Certains éleveurs ont même obtenu 6,90 € pour un deuxième prix. Le concours d’Autun comptait cette année une quarantaine de bœufs. Le plus cher d’entre eux a atteint les 8 euros quand les premiers et deuxièmes prix s’échangeaient aux alentours de 4,90 – 6,10 €.
Moins nombreuses cette année (une soixantaine de spécimens), ce sont les vaches qui ont le plus peiné sur ce concours. Prix d’honneur et premier prix n’auraient obtenu qu’entre 4,50 et 5,80 €. De l’avis des connaisseurs, certaines réformes manquaient un peu de finition.
Acheteurs motivés
« Cette année, les transactions étaient moins tendues que parfois », confiait à l’issue du concours Roger Brochot de la société d’agriculture d’Autun. En dépit de la conjoncture, les nombreux acheteurs se sont montrés « motivés d’entrée de jeu » et les négociations ont semble-t-il été moins âpres qu’à l’accoutumée.
Aucune absence notoire n’est à signaler côté acheteurs. Beaucarnot, Charolais Horizon, Feder, Unec… tous les gros opérateurs de la filière étaient présents. A lui seul, Bigard devrait tuer la moitié des animaux du concours, estimait Jean-Pierre Brochot de la société d’agriculture. D’autres bovins iront à Sva, mais aussi à Autun (lire encadré), Paray-le-Monial, etc… Grandes surfaces et boucheries traditionnelles se partageront ces magnifiques bêtes de concours qui seront détaillées à l’approche des fêtes de Pâques.
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