Une seule race charolaise : c’est l’objectif que se sont fixé les signataires de « la charte pour la cohésion de l’unité raciale ». Cette charte marque la volonté de chaque membre historique de l’Organisme de sélection, non engagé dans la création d’une BSUE (breed society suite au règlement zootechnique européen), de préserver la cohésion et l’unité raciale de la Charolaise. Pour le HBC « il s’agit de s’unir dans un projet commun pour avancer ensemble et garantir à l’avenir, dans l’intérêt des éleveurs, avec un seul livre généalogique, l’unicité dans l’évaluation génétique assurée par la neutralité de l’Inra, l’unicité de méthode pour les contrôles de performance et donc une seule race charolaise, forte de ses standards d’aujourd’hui. »
Ce projet commun a pour objectif de travailler sur « le Charolais de demain » qui devra répondre à la fois aux attentes des éleveurs, aux besoins de la filière et aux exigences du consommateur.
Les signataires de la charte de partenariat :
- Herd Book Charolais représenté par le président Pascal Langevin ;
- France Conseil Elevage représenté par Dominique Gougeon ;
- Charolais Univers représenté par son président Nicolas Girard ;
- Coop de France représentée par Yves Largy ;
- ACLR représentée par la directrice de l’ACLR Marjorie Marty ;
- Fédération nationale des stations d’évaluation représentée par son président Emmanuel Turpeau ;
- APCA commission élevage représentée par le président de la Chambre d’agriculture de Bourgogne - Franche Comté Christian Decerle ;
- Charolais Expansion représenté par son président Dominique Loulergue.
Néanmoins, un acteur majeur de la race manque à l’appel : Charolais Optimal, le schéma du groupe Gènes Diffusion qui souhaite créer sa propre "breed society". « Cette charte reste ouverte à tous les partenaires non signataires qui partagent ces mêmes valeurs », déclare le Herd book.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?