Sur LCP, l'élue du Finistère a décliné la proposition de l'actrice et de l'humoriste, qui ont fait part de leur « révolte terrible contre la façon dont on tue les animaux dans les abattoirs », dans une vidéo diffusée lundi sur les réseaux sociaux.
« Je ne pense pas que la vidéosurveillance va résoudre le problème de la maltraitance animale dans les abattoirs », a jugé la députée de la majorité. « Quelles dérives on va avoir si on commence à filmer les salariés ? », a-t-elle poursuivi. Sandrine Le Feur a affirmé « se mettre à la place du salarié, qui n'a pas forcément envie d'être filmé 24 heures sur 24 ». L'élue LREM, déplorant « des cadences effrénées et du personnel parfois pas assez formé » dans les abattoirs, a vanté le projet de loi agriculture et alimentation, appelé à « renforcer la formation du personnel » et à « proposer une expérimentation pour les abattoirs mobiles et les petits abattoirs ».
L'agricultrice a par ailleurs suggéré que les aides financières de la Politique agricole commune (Pac) soient orientées « vers l'agriculture plus respectueuse de l'environnement et de la santé. » « Les agriculteurs bio font des produits de meilleure qualité, qui coûtent plus cher ; pour qu'ils soient accessibles à tous, il faut des subventions de la Pac sur l'agriculture bio et celle qui est dans une démarche environnementale », a exposé la députée.
Enfin elle a vu dans la suppression programmée du glyphosate un possible argument de vente : « On a des pesticides interdits en France par rapport à d'autres pays européens, des normes parfois plus élevées : ça, c'est à valoriser. On doit le montrer au consommateur, lui expliquer qu'on a une qualité de produit », a-t-elle dit.
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