« Je suis convaincu que les mentalités ont énormément évolué sur ce sujet, et c'est un indice de civilisation. Ces questions convoquent souvent de vieilles traditions. On peut les aborder sans stigmatiser personne, mais on ne peut plus les occulter », souligne-t-il, notant qu'il y a « peu de chances » de le voir à une corrida.
« Si vous me demandez mon sentiment sur l'utilisation des animaux sauvages dans les cirques, évidemment ça ne me plaît pas. Mais je préfère mener une réflexion globale plutôt que de l'interdire d'un coup », ajoute-t-il. Plusieurs pays européens ont décidé d'interdire l'utilisation d'animaux sauvages dans les cirques, et la Fondation Brigitte Bardot a appelé la semaine dernière Nicolas Hulot à faire de même en France après qu'un tigre qui s'était échappé d'un cirque a été abattu à Paris.
Concernant la chasse ou les abattoirs, Nicolas Hulot appelle à « limiter au maximum » la souffrance de l'animal. « Certaines pratiques, comme la chasse à courre, prolongent l'agonie et le stress de l'animal. Cela me heurte profondément. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la civilisation », explique-t-il, estimant que leur activité donne aux chasseurs « plus de devoirs que de droits ».
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