« À la suite de cette vidéo, la DDPP (Direction départementale des populations, NDLR) a effectué un nouveau contrôle le 30 mai 2017 après-midi. Cette visite a confirmé les observations effectuées le 17 mai dernier (lors de la précédente inspection, NDLR). Elle n'a révélé aucune non-conformité », indique le communiqué. Présent lors de l'inspection, « le vétérinaire qui suit l'exploitation (...) a confirmé la présence d'une pathologie, la colibacillose, maladie qui a pour conséquence un affaiblissement des volailles et une mortalité plus importante que la normale, mais sans danger pour la santé humaine », poursuit le texte. « Les soins et le suivi sanitaire assurés par l'éleveur et son vétérinaire ont permis de maîtriser la maladie et de ramener la mortalité à un taux normal, qui s'établit à 140 morts maximum par semaine pour une population de 100 000 poules », précise le communiqué. Concernant les poux observés, sans effet sur la santé humaine, rappelle la préfecture, l'éleveur a mis en place un traitement adapté sur les conseils du vétérinaire. « Les poules observées sont en bon état pour des animaux âgés de 68 semaines et pour ce type d'élevage, en tenant compte du contexte pathologique. Lors du contrôle, il n'a pas été constaté la présence de cadavre ni d'animaux blessés ou en souffrance », ajoute la préfecture.
Dans une vidéo qu'elle indique avoir tournée ce mois-ci, L214, qui milite contre la maltraitance animale et la consommation de viande, dénonçait les conditions d'élevage des poules dans cette entreprise familiale qui emploie 150 salariés. Dans un communiqué accompagnant la vidéo, l'association dénonçait « des animaux dans un état déplorable et des conditions sanitaires exécrables ».
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