Parmi les manifestants, la moitié brandissaient des pancartes avec des photos d'animaux et des slogans tels que « les animaux ne sont pas des esclaves, libérons-les », ou « leurs hurlements sont silencieux, leur souffrance est réelle ».
Devant chacun de ces manifestants, un autre était assis par terre, habillé de noir et les yeux bandés de noir, un filet de (faux) sang coulant de la bouche. « C'est une action de sensibilisation, on veut dénoncer l'hypocrisie du Salon de l'agriculture », a expliqué à l'AFP Alexandra Blanc, présidente et porte-parole de la jeune association Vegan Impact, organisatrice de l'événement. Elle a dénoncé les visiteurs qui viennent « caresser les animaux au salon, avant de déguster un steak à côté ». « Si on aime les animaux, on ne les mange pas. Manger de la viande ou du poisson, c'est tuer des animaux qui ne veulent pas mourir », a-t-elle déploré.
Peu importe l'éleveur, bio ou pas, « ce sont les mêmes abattoirs », a-t-elle ajouté.
Les manifestants étaient cantonnés à quelques dizaines de mètres de l'entrée du salon. Des militants étaient toutefois autorisés à tracter à l'entrée, distribuant des messages pour dénoncer les maltraitances, mais aussi des recettes vegan. « Les gens ne veulent pas changer leurs habitudes alimentaires, ils pensent que c'est compliqué. On est là pour leur dire que ce n'est pas vrai », a conclu Alexandra Blanc.
Le véganisme consiste à ne consommer aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation.
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