« Il y aura des représentants pour la protection animale dans tous les abattoirs de France », des salariés à qui sera accordé une « protection » particulière pouvant aller jusqu'au « statut de lanceur d'alerte », a-t-il déclaré au micro d'Europe 1.
Après la diffusion mardi par l'association de défense des animaux L214 de vidéos choquantes de maltraitances infligées à des animaux dans un abattoir du Pays basque, le ministre avait déjà ordonné des inspections dans l'ensemble des abattoirs de France.
« Il y a au niveau européen une réglementation qui prévoit des représentants pour la protection animale dans chaque abattoir », a-t-il fait observer jeudi. Or, cette mesure n'est pas complètement mise en œuvre en France. Par ailleurs, « il y avait (un tel représentant) dans cet abattoir à Pau », a-t-il relevé. « Cela veut dire qu'il n'a pas parlé. Est-ce que c'est parce qu'il avait peur, est-ce que c'est parce qu'il avait des pressions », s'est-il interrogé.
Pour éviter que de telles situations se renouvellent, Stéphane Le Foll souhaite accorder « une protection pour ces salariés, qui pourra aller jusqu'à leur donner le statut de lanceur d'alerte pour qu'ils soient protégés et qu'ils puissent, dès que quelque chose ne va pas, le dire aux services vétérinaires. »
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