« Le procureur de la République d'Alès a été destinataire mardi 23 février 2016 d'une plainte de l'association L214 dénonçant des faits de sévices graves, mauvais traitements sur animaux et violation de la réglementation relative à l'abattage », écrit Nicolas Hennebelle dans un communiqué. « Cette plainte vise principalement les conditions d'abattage des bovins, cochons et moutons dans l'abattoir du Vigan. Le parquet a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire afin de vérifier les éléments contenus dans cette plainte », poursuit-il. Cette enquête sera menée par la brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires, en co-saisine avec la brigade des recherches de la gendarmerie du Vigan, précise-t-il.
« À la lumière de ces images montrant des manquements graves, les élus de la communauté de communes du pays viganais ont décidé unanimement des mesures suivantes : fermeture de l'abattoir à titre conservatoire à compter de midi aujourd'hui (mardi), suspension du personnel jusqu'à nouvel ordre », a annoncé Roland Canayer, la président de l'intercommunalité lors d'une conférence de presse à la mi-journée. « Ces mesures s'appliquent dès à présent pour permettre le déroulement de l'enquête suite à la plainte déposée par l'association ainsi que l'enquête administrative que nous allons mener en interne », a-t-il ajouté.
« Je condamne avec la plus grande fermeté ces pratiques intolérables et ai immédiatement diligenté une enquête de la Brigade nationale d'enquête vétérinaire et phytosanitaire », annonce par ailleurs le ministre dans un communiqué distinct. « Dès novembre 2015, j'ai donné instruction aux Préfets de s'assurer de la prévention de tout acte de maltraitance lors de l'abattage », rappelle-t-il également. Une autre enquête préliminaire avait été ouverte après la diffusion, en octobre 2015 par la même association, d'une autre vidéo dénonçant des mauvais traitements infligés aux animaux dans l'abattoir d'Alès (Gard): elle est toujours en en cours au parquet d'Alès, ajoute encore le ministre dans son communiqué.
La Direction générale de l'alimentation (DGAL), autorité de tutelle des abattoirs en France, qui dépend de son ministère, avait alors décidé de tenir « un comité national d'orientation pour mettre en place une stratégie globale sur le bien-être animal » a-t-il rappelé. Selon M. Le Foll, la France compte 263 abattoirs qui produisent plus de 300 millions de tonnes de viandes par an, surveillés et contrôlés par 2 500 agents du ministère. « Il est indispensable d'assurer des contrôles plus stricts » a-t-il souhaité.
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