Le maire d'Alès, Max Roustan (LR), a décidé mercredi « d'un redémarrage partiel de l'activité de l'abattoir », selon le communiqué de la préfecture. Cette mesure est conforme aux engagements pris par l'ensemble des acteurs de la filière viande en présence des collectivités locales lors de la table ronde organisée à la sous-préfecture d'Alès le 13 novembre dernier. « Les services de la direction départementale de la protection des populations ont pris acte des réponses d'ores et déjà apportées aux remarques formulées lors des inspections précédentes ainsi qu'aux engagements pris pour les travaux futurs », précise la préfecture.
Un test en fonctionnement a débuté mercredi 9 décembre sous le contrôle d'un vétérinaire référent national des abattoirs. Très attendu par les éleveurs du territoire et l'ensemble de la filière viande qui considéraient cette structure municipale comme vitale pour leur survie financière, ce « redémarrage progressif » concernera les bovins, ovins et porcins, la filière équine étant abandonnée. Cette phase de test, « sous le contrôle des services de l'Etat, doit permettre d'évaluer, en fonctionnement, les restructurations effectuées et assurer une activité pérenne et exemplaire en matière de respect des règles sanitaires et du bien-être animal », explique la préfecture.
L'Etat a par ailleurs mandaté un audit économique et financier afin d'assurer la pérennité et la bonne gouvernance future de l'abattoir. Max Roustan avait pris mi-octobre une mesure de fermeture à titre conservatoire après la diffusion par l'association de défense des animaux L214, d'images filmées en caméra cachée, pendant dix jours d'avril à mai 2015, à l'intérieur de l'abattoir. Les images montraient notamment des bovins et des moutons en train d'être saignés alors qu'ils avaient repris connaissance après avoir été étourdis, des porcs entassés dans une cage qui descend dans une fosse où ils seront asphyxiés au CO2, un cheval apeuré frappé avec un aiguillon électrique ou un veau qui s'est échappé du tonneau de contention. Le parquet d'Alès a ouvert une enquête préliminaire sur des « faits d'acte de cruauté et mauvais traitements sur animaux. »
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