Les éleveurs français qui ont choisi ce constructeur canadien ont apprécié le principe d'une distribution par bande transporteuse.
VALMÉTAL EST UNE ENTREPRISE QUÉBÉCOISE qui propose des robots d'alimentation depuis plusieurs années en Amérique du Nord et en Europe. Elle est représentée en France par la société Ph. Deru, spécialisée dans les équipements d'élevage pour vaches laitières. Valmétal propose différents systèmes d'alimentation robotisée : wagon mélangeur sur rail, ou mélangeuse en poste fixe associée soit à un wagon distributeur, soit à un convoyeur à bande transporteuse (tapis roulant). C'est ce dernier système qui équipe les deux installations existantes en France : la SCL Novalait en Haute-Marne et le Gaec 3 D en Ille-et-Vilaine. « J'estime que le convoyeur à tapis est plus adapté aux grands troupeaux. La distribution de la ration est ainsi beaucoup plus rapide, tandis que le wagon doit revenir à la mélangeuse pour être rechargé. Les supports qui portent le convoyeur dans le bâtiment peuvent être aussi plus légers que ceux d'un rail qui doit supporter le poids d'un wagon rempli de fourrage », explique Yannick Deru.
L'INCORPORATION DE FIBRES IMPOSE UN ÉQUIPEMENT
La mélangeuse en poste fixe de Valmétal assure un brassage peu agressif grâce à un système par chaînes et barrettes. Elle est disponible en 11 ou 20 m3 pour accueillir l'ensilage et les concentrés. La pesée électronique permet de calibrer précisément les ingrédients de la ration complète. L'incorporation de fibres impose un autre équipement. La SCL Novalait a choisi des convoyeurs à chaînes qui accueillent les balles carrées de foin ou de paille pour alimenter un bol mélangeur, équipé de couteaux et contre-couteaux permettant de défibrer suffisamment le fourrage. Le Gaec 3D, lui, s'est équipé d'un Bale Processor. Celui-ci déchiquette les balles rondes de foin ou d'enrubannage. C'est une cuve qui tourne sur son axe, entraînant la balle sur une rampe de couteaux qui coupent et tirent le fourrage vers la vis qui alimente la mélangeuse. La composition précise des rations, et les heures de fabrication et de distribution sont programmées par l'éleveur depuis un écran tactile. Sorti de la mélangeuse, le fourrage est acheminé vers les auges par la bande transporteuse qui avance en continu. Elle est entraînée par un moteur électrique via un rouleau d'entraînement. C'est un déflecteur en forme de V, qui se déplace sur le tapis pour faire tomber le fourrage dans l'auge, à droite ou à gauche. Il est entraîné par un câble et guidé par des capteurs. Avant chaque distribution, il va prendre un point 0 à l'extrémité du tapis avant de distribuer sur la distance qui lui a été demandée par l'éleveur. Selon Ph. Deru, l'ensemble demande un minimum d'entretien : assurer les points de graissage et la tension des bandes transporteuses.
Dans la « cuisine », la mélangeuse reçoit par une trémie l'ensilage de maïs provenant des silostours. À l'arrièreplan, la table à fond mouvant qui alimente en ensilage d'herbe et le convoyeur à tapis amenant le foin coupé.
L'éleveur programme son robot sur un écran tactile. Le logiciel Autoration V+ assure la composition des différentes rations qui seront acheminées vers les auges par la même bande transporteuse.
La SCL Novalait a choisi des convoyeurs à chaînes qui accueillent les balles de foin carrées. Ils alimentent un bol équipé de couteaux pour couper les fi bres avant qu'elles passent dans la mélangeuse.
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