AU CONSEIL ÉLEVAGE DE L'AIN, cinq des dix-sept postes de conseillers sont occupés par des femmes. « Aujourd'hui, quand on recrute, la moitié des candidats sont des candidates note Jean-Marie Nicolas, le directeur. Compte tenu de la féminisation des classes de BTS, ingénieurs ou licence pro, elles seront plus nombreuses dans le futur. »
Ces jeunes femmes, filles ou non d'éleveurs mais toutes passionnées par l'élevage, sont de bonnes recrues. « Quand elles sortent de formation, elles sont généralement plus mûres que les garçons, note Jean-Marie Nicolas. En termes de compétences professionnelles, il n'y a pas de différence. Elles s'insèrent dans les équipes et dans les élevages sans souci. »
Dans ce département qui fut l'un des premiers de France à séparer le contrôle de performances et le conseil technique, l'ambiance d'équipe et d'entraide facilite l'intégration des jeunes.
« Pouvoir compter sur les collègues est rassurant quand on débute », notent Anne-Cécile Vallot et Lorie Hayez, conseillères élevage en Dombes et Bresse. Titulaires d'un double BTS ACSE (gestion) et PA (productions animales), toutes deux ont été embauchées à la suite d'un certificat de spécialisation de technicien conseil en production laitière.
La féminisation des équipes semble plus rapide sur le terrain qu'au plan national. « Il y a six ans,j'étais la seule femme à participer à un groupe national alimentation au sein de Conseil élevage, note Anne Blondel, responsable de la formation et de l'encadrement des contrôleurs laitiers de l'Ain et de la Saône-et-Loire. Nous sommes quatre aujourd'hui. »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou