
Le lait et la conformation sont au rendez-vous. L'investissement sur Miglou n'a pas été récompensé. Deux de ses 24 fils indexés sont agréés.
ÉLIXIR ET DRIVER ONT LE MÊME GRAND-PÈRE, IRKOUST, et n'appartiennent pas à la famille de Diamètre et Valabri. C'est tout leur intérêt. La branche Driver apporte un plus en terme de variabilité génétique puisqu'elle compte moins de filles et de mâles agréés. Deux fils de Driver ont été reconnus pères à taureaux, Miglou et Ninas, malheureusement « contaminés » par Valabri et Diamètre. Tous les deux portent le TP fortement négatif de leur géniteur.
Les petits-fils aussi.
À la composition de la série de testage 2004-2005, Génétique normande avenir avait essentiellement misé sur Miglou. Avec trente-huit fils, il est le père à taureaux le plus représenté. Un seul, Ulerey (132 d'Isu), se dégage des vingt-quatre actuellement indexés en lait et morphologie. « Il n'est pas le plus laitier des Miglou, mais le plus complet », observe Matthieu Chambrial, de GNA. Il a de quoi séduire. Outre son potentiel laitier (625 kg, TP de - 0,7 g/kg), il donne de grandes vaches larges et profondes grâce à sa mère et à sa grand-mère. Il agit sur le plancher de la mamelle et l'attache arrière. Le tableau ne serait pas complet sans d'excellents aplombs, la résistance aux mammites et la longévité. Son frère, Ugsel (120 d'Isu), n'a pas su autant tirer son épingle du jeu. Il a été refusé. Un autre fils de Miglou est mis en service alors qu'il ne dispose que de ses index morphologiques obtenus par le pointage des filles de testage. Les résultats génomiques d'Uperise avancent sa diffusion de quelques mois. Son index lait le place au-dessus de la barre des 1 000 kg (TP de - 0,7, voir tableau p. 65). Il fournit des femelles moins puissantes (- 0,3 en note polygénique format) mais fonctionnelles (aplombs, attache arrière, orientations et écart avant des trayons, ligament). Dernier atout : petit-fils d'un Gabon peu utilisé, il apporte un plus en terme de diversité.
DIX NINAS TESTÉS
Les fils de Ninas ont eu plus de chance. Sur dix testés, deux ont obtenu l'agrément. Ulozon l'a réussi brillamment grâce au potentiel laitier transmis par son père (1 170 kg, TP de -1,1). « Ulozon possède le troisième meilleur index lait de la série de testage », indique Matthieu Chambrial. Sa mère et sa grand-mère, aux squelettes développés, ont atténué la silhouette peu conformée que propose Ninas. Autre domaine dans lequel Ulozon surpasse son père, celui de la mamelle (0,9). Il dote ses filles d'une attache avant longue, d'un ligament marqué et d'un écart avant des trayons étroit. Sous l'effet du grand-père maternel Highlander, la vitesse de traite déficiente pourra freiner l'utilisation de ce taureau complet.
Même s'il est un cran en dessous, son demi-frère, Urbalano, propose un profil tout aussi laitier. Il se distingue surtout par ses index cellules, longévité et fertilité entre 0,7 et 2,2 grâce à Indiscute, son grand-père maternel. À noter aussi Chelsea, un fils génomique à 971 kg de lait et un TP… positif
- ÉLIXIR : MOINS DE LAIT PLUS DE CONFORMATION
- O-MAN : DES FILS BIENVENUS POUR REDRESSER LA RUSTICITÉ
- SHOTTLE : LA GRANDE CLASSE
- OKENDO : C'EST PLUTÔT MAL PARTI
- TITANIC : UN DÉBUT PROMETTEUR
- DAWSON : VOLTRON DONNE LE DÉPART
- CHAMPION : DERNIÈRES TROUVAILLES
- GARTER : DOMMAGE POUR LES CELLULES
- MONTBÉLIARDE : DES PÉPITES À UTILISER AVEC DOIGTÉ
- ÉMAGNY : UN MERCI À MAMELLE ET TP
- VERGLAS : DES MICMAC BOURRÉS D'ATOUTS MAIS TRÈS TYPÉS LAIT
- CANTADOU : UN LOGAN DIGNE D'INTÉRÊT
- ARSEAU : DEUX LIMONIER ET UN LARSEAU POUR DIVERSIFIER
- LES GÉNOMIQUES : CINQ REDON DÉJÀ DANS LE CIRCUIT
- NORMANDE : LES GÉNOMIQUES CHANGENT LES REPÈRES
- DRIVER : DEUX MIGLOU ET DEUX NINAS COMPLETS
- DIAMÈTRE : TOUJOURS DANS LA COURSE
- GÉNOMIQUES : LES NORMANDS RESTENT PRUDENTS
- BRUNE : UN FILS DE PRONTO AVEC DE LA PUISSANCE
- PIE ROUGE DES PLAINES : UNE SORTIE CONVAINCANTE
- SIMMENTAL : SOUS LE SIGNE DU LAIT MAIS PAS DU TP
- ABONDANCE : MAUVAISE PIOCHE EN MORPHOLOGIE
- TARINE : ENCORE UN DOCILE
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026