Après le thermomètre, le stéthoscope est le deuxième outil indispensable à l'éleveur infirmier. Avec un peu de pratique, son utilisation est simple et permet des alertes précoces.
LE STÉTHOSCOPE PERMET D'ÉCOUTER LES BRUITS à l'intérieur de l'organisme. Certains sont normaux, d'autres permettent d'orienter le diagnostic vers une pathologie. « Beaucoup des éleveurs que j'ai en suivi sanitaire utilisent régulièrement leur stéthoscope », explique Jean-Louis Freyheit. Il est particulièrement utile pour diagnostiquer précocement un déplacement de caillette et alerter au plus vite son vétérinaire. « Car c'est une pathologie "en dents de scie". La vache s'arrête de manger, puis reprend des repas normaux avant de s'arrêter de nouveau. Un examen au stéthoscope permettra à l'éleveur de lever rapidement le doute en début de lactation. » Jean-Louis Freyheit conseille d'acheter un appareil professionnel, certes un peu cher (80-100 €), mais qui durera toute la carrière de l'éleveur.
S'assurer des bruits cardiaques normaux Cela demande un peu plus d'expérience. Il faut placer la capsule entre le coude et le thorax en la tenant entre l'index et le majeur. L'éleveur doit alors entendre la succession régulière de deux bruits que l'on peut décrire en « boum » suivi de « ta ». Si la vache est calme, elle doit présenter entre 60 et 80 battements cardiaques par minute. Comptez pendant quinze secondes et multipliez par quatre.
Repérer les bruits digestifs Il s'agit de s'assurer du bon fonctionnement du rumen. En plaçant la capsule du stéthoscope au bon endroit (comme pour la caillette), le bruit généré par la panse s'apparente à celui obtenu en froissant du papier. Chaque bruit doit durer trois à cinq secondes et se répéter deux à trois fois par minute. Si la fréquence est trop diminuée, il se passe quelque chose d'anormal.
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