Le 14 mars 2016, Stéphane Le Foll se réjouissait de la possibilité ouverte par la Commission européenne aux organisations de producteurs et aux interprofessions de réduire temporairement la production laitière dans leur pays. Il reste maintenant à convaincre un maximum d'États membres et d'opérateurs de mettre en oeuvre cette mesure pour espérer un effet sur le marché. Et pour cela, Stéphane Le Foll et Willy Borsus, son homologue belge, comptent sur l'appui du Parlement européen.
Ils ont adressé un courrier commun au président de la commission de l'agriculture du Parlement le 15 mars 2016. « Nous devons […] dès à présent accompagner la mise en oeuvre de cette mesure par une impulsion politique d'envergure, qui pourrait être insufflée par le Parlement européen, avec le Conseil et la Commission européenne, écrivent les deux ministres. » L'idée est de réunir les institutions européennes et les représentants européens du secteur laitier.
Encore faudra-t-il aussi rendre cette mesure attractive. Les deux ministres insistent sur le fait que « pour assurer pleinement son efficacité, cette mesure doit être largement utilisée à l'échelle européenne et donc rendue incitative. En fonction des ressources budgétaires disponibles, nous aurons d'ailleurs lors d'un prochain conseil une nouvelle discussion sur le soutien financier qui pourra être octroyé à cette mesure. »
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