La collecte européenne a été en recul cet été. Idem en France avec un redémarrage de production encore très poussif fin septembre (- 6 % par rapport à 2011). Ajoutez à cela une forte demande mondiale et une collecte en berne aux Etats-Unis, et les cotations des produits industriels restent à des niveaux élevés. C'est le cas de la poudre 0 % (2 700 €/t ; + 50 € en un mois) que les pays européens exportent massivement. À fin août, les exportations françaises de poudre 0 % ont progressé de 27,6 %, celles de l'UE de 22,2 %. L'Europe est moins bien placée sur le marché mondial de la poudre grasse depuis le redémarrage de collecte en Nouvelle-Zélande. Mais la cotation reste stable à 3 000 €/t. Quant au beurre, il entre dans un marché de quasi-pénurie. Entre octobre et novembre, la cotation des nouveaux contrats a progressé de 150 €/t pour atteindre 3 450 €/t. La faiblesse de la collecte automnale et des teneurs en lait, plus pauvre en matière grasse du fait de fourrages de moins bonne qualité, expliqueraient cette tension. Les contrats pour le premier trimestre seraient déjà à plus de 3 500 €/t.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En octobre, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 303 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 324 €/1 000 l. En octobre, la valorisation beurre-poudres était donc supérieure de 21 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En octobre, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 303 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 324 €/1 000 l. En octobre, la valorisation beurre-poudres était donc supérieure de 21 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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