Vaches de réforme : le maximum semble avoir été atteint
Début juin, les cours des laitières ont dépassé les 3,50 €, soit 25 % de plus qu'en juin 2011 pour les O, et 34 % pour les P. Cette véritable flambée est due à la baisse des disponibilités en vaches en raison de la baisse du troupeau laitier, mais aussi des prix encore satisfaisants du lait qui incitent à profiter de la très bonne pousse de l'herbe. Cette période semble se terminer et un infléchissement se dessine à la mi-juin. Il pourrait se poursuivre pendant l'été, mais les cours devraient rester élevés.
Jeunes bovins : faible production et cours élevés
Les faibles productions française, allemande et polonaise se sont conjuguées avec une demande soutenue des importateurs traditionnels. Cela a permis un redressement des cours tout au long du second trimestre. Leur niveau était encore supérieur de 23 %, à la mi-juin, à celui de l'an dernier. Mais la tendance s'inversait fin juin, la demande de la consommation étant toujours perturbée à ce moment-là par l'adaptation des circuits de distribution qui doivent suivre les migrations des vacances. Malgré une consommation hésitante, les cours devraient rester élevés.
Maigres : une offre limitée et une demande soutenue
L'offre d'animaux maigres est limitée en général, et particulièrement en ce début d'été où l'herbe abondante incite à alourdir les animaux. Depuis quelques mois, la demande italienne est soutenue grâce aux cours assez élevés des jeunes bovins, ce qui incite à mettre à l'engraissement pour abattre à la veille des fêtes de fin d'année. Les engraisseurs français font de même. De ce fait, les marchés à l'export, notamment vers le Maghreb, ne sont pas tenus. Mais tant que la viande va bien, le maigre se vend mieux.
Veaux : toujours morose
Avec un prix stable à 3 ou 4 % de mieux qu'en 2011, le veau de boucherie est un secteur vraiment à part. La baisse de la consommation des ménages atteindrait 7 % depuis janvier, ce qui est considérable. Le marché n'est soutenu que par quelques opérations promotionnelles, qui ont profité aussi aux viandes hollandaises. Les importations de celles-ci sont pourtant en forte baisse, et la stabilité des prix français montre la maîtrise des intégrateurs. Les petits veaux sont en reprise à 150-160 €, grâce à une moindre concurrence des autres pays.
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