Même le pic passé, la production de la ferme France est toujours aussi dynamique, entre 2 et 5 % depuis la mi-mai. Comme l'an dernier, la courbe de la collecte pourrait présenter un creux estival très atténué. Est-ce là un changement de comportement des éleveurs qui cherchent à faire plus de lait d'été et/ou la conséquence de l'augmentation de la taille des troupeaux ? Les cotations des produits industriels ont atteint leur niveau plancher fin mai et connaissent un rebond très significatif. Les acheteurs, jusque-là attentistes, se sont précipités en quelques jours pour se couvrir, considérant peut-être qu'ils ne connaîtraient pas de prix plus bas. Les enchères de Fonterra, à la hausse en juin, ont aussi donné le signal que la Nouvelle-Zélande n'avait plus rien à vendre. Les cours devraient donc rester fermes jusqu'au mois d'octobre quand la production de l'hémisphère Sud repartira. Au-delà, c'est la grande incertitude. On peut seulement espérer que l'Argentine et la Nouvelle- Zélande ne renouvelleront pas des croissances de production à +10 % comme l'an dernier.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? - La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 295 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 218 €/1 000 l. En mai, la valorisation beurre poudres était inférieure de 77 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? - La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 295 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 218 €/1 000 l. En mai, la valorisation beurre poudres était inférieure de 77 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? - La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 295 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 218 €/1 000 l. En mai, la valorisation beurre poudres était inférieure de 77 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique