Le pic de la collecte française a été dépassé fin avril, celui de la collecte européenne un mois plus tard. Malgré cette décroissance amorcée, la production laitière reste toujours très dynamique : 3 % par rapport à la moyenne des dix dernières années. L'UE à 27 est sur la même tendance et les États-Unis ont vu leur collecte augmenter de 4 % au premier trimestre. Pour la première fois depuis longtemps, la croissance de la production mondiale est supérieure à la demande d'environ 1,5 % depuis le début de l'année. Les échanges mondiaux ne représentant que 7 % de la collecte, cette surproduction est relativement élevée. Elle explique l'effondrement des cours du beurre et des poudres grasses.
L'Océanie, qui produit peu actuellement, est toujours présente sur ces marchés pour écouler ses stocks et ne laisse aucune place à l'UE. La cotation du beurre est tombée à 2 400 €/t, sans doute son niveau d'étiage. La baisse saisonnière de la production devrait stopper sa chute et faire revenir les acheteurs qui chercheront à se couvrir au meilleur prix.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En avril, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 290 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 234 €/1 000 l. En avril, la valorisation beurre poudres était inférieure de 56 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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