La cotation des nouveaux contrats sur le beurre a chuté de 1 000 €/t en un peu plus de quatre mois. Un ajustement attendu par les observateurs du marché. À plus de 4 000 €/t pendant plusieurs mois en 2011, cette cotation du beurre correspondait à une situation de pénurie. Les conditions du marché ont changé : la collecte a fortement progressé en France et dans toute l'UE. Autre élément : la Nouvelle-Zélande utilise à nouveau son contingent d'exportation de beurre (75 000 t) à droits de douane réduits (- 40 %) vers l'Europe. Depuis le début de l'année, entre 25 000 et 30 000 t de beurre néo-zélandais sont ainsi venues encombrer le marché européen. Difficile de prédire comment évoluera la cotation. Le pic de collecte d'avril passé, le marché pourrait se rééquilibrer. Les cotations des poudres ont également fléchi depuis deux mois, mais dans une proportion moindre que le beurre, car la demande mondiale reste forte et la poudre 0 % européenne reste compétitive. La diminution de l'offre laitière prévue au deuxième trimestre laisse envisager un retour à la hausse.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. Sur 12 mois glissants, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 330 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est de 318 €/1 000 l sur 12 mois glissant. La marge beurre-poudres est donc négative de 12 €/1 000 l.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. Sur 12 mois glissants, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 330 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est de 318 €/1 000 l sur 12 mois glissant. La marge beurre-poudres est donc négative de 12 €/1 000 l.
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