Depuis plusieurs mois, la cotation de la poudre 0 % est d'une grande stabilité entre 2 300 et 2 350 €/t. C'est un produit que l'Europe exporte facilement vers les pays tiers et à des prix très corrects car le cours mondial est supérieur aux cotations européennes. La baisse de l'euro par rapport au dollar contribue à soutenir ces exportations européennes. C'est valable aussi pour la poudre grasse où l'UE est redevenue compétitive et reprend des parts de marché abandonnées depuis six mois. Les acheteurs sont toujours aussi présents en Asie, au Moyen-Orient, au Maghreb, etc. Le cours du lactosérum continue sa progression à plus de 950 €/t. C'est un produit très demandé comme ingrédient dans l'industrie agroalimentaire et dans la fabrication des laits infantiles. Il n'y a aujourd'hui aucun signal de baisse de ces protéines laitières dans les six mois à venir. Ce n'est pas le cas du beurre. Sa cotation est encore très supérieure au prix mondial (un écart de 500 € environ) et l'Europe devra en exporter au premier semestre, d'où un effritement des cours qui a déjà commencé
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En décembre 2011, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 312 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 315 €/1 000 l. En décembre, la valorisation beurrepoudres était supérieure de 3 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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