Vaches de réforme : le marché reste ferme
Malgré la saison, qui est traditionnellement bien approvisionnée, les prix restent élevés. Ils ont un peu fléchi à cause d'apports plus forts en réformes laitières, mais ils restent à un bon niveau : + 40 c par rapport à l'an dernier pour les vaches O. Dans le même sens, les apports en vaches allaitantes étant limités, et la demande de la consommation étant active à l'approche des fêtes, leurs prix continuent à être très fermes. On peut espérer que les cours se maintiennent à un bon niveau dans les prochaines semaines, ceux des pays voisins étant aussi soutenus.
Jeunes bovins : la pénurie, la hausse et le plafonnement des prix
La baisse de la production s'est confirmée à l'automne. Elle s'est conjuguée avec de fortes exportations en vif. De ce fait, les courants vers l'Italie et le Liban n'ont pas pu être assurés. L'export en vif a provoqué une forte baisse des abattages (- 18 % en septembre, - 11 % en octobre). Une baisse de la production de JB s'est aussi produite en Allemagne et en Pologne. Si bien que les prix, fortement revalorisés, ont fini par plafonner, les acheteurs italiens n'ont pas pu suivre, leurs distributeurs préférant vendre de la viande blanche.
Maigres : marché encore bien orienté
La décharge des herbages a été retardée par les bonnes conditions météo mais lorsqu'elle s'est produite, les cours n'en ont pas souffert. En effet, les acheteurs italiens et espagnols ont procédé à de gros achats en octobre. De même, la récolte de maïs étant bonne, les engraisseurs français ont rempli leurs ateliers. Tous ont repris espoir grâce à la bonne tenue des cours du jeune bovin. Seules les exportations vers le Maghreb sont difficiles. Il se pourrait que la bonne orientation finisse par se tasser, comme semble le montrer le fléchissement des cours des animaux de dix-huit mois.
Veaux : le consommateur ne suit plus
La production française a baissé de 5 % en septembre et les disponibilités néerlandaises ont été elles aussi en baisse : ces deux diminutions de l'offre provoquent, malgré le peu de dynamisme de la consommation intérieure, une petite hausse des prix. C'est donc finalement la production hollandaise qui ne compense plus la baisse de la production française. Les intégrateurs expliquent que les coûts de production sont trop élevés pour offrir un produit final à un prix acceptable pour le consommateur. Cela ne doit pas être à cause du prix des petits veaux laitiers français.
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