Après un niveau exceptionnellement haut cet été, la collecte française a commencé à ralentir en septembre. Elle se situe aujourd'hui à + 2 % par rapport à la collecte 2010, qui était elle-même très au-dessus de la moyenne. Ainsi la collecte 2011 reste-t-elle supérieure de 7 % à la moyenne des dix dernières années. Tirée par la France, la production européenne est sur une hausse de 1,7 %. Sans qu'il soit possible d'avancer un chiffre, la collecte néo-zélandaise aurait redémarré sur un rythme très élevé. C'est le cas aussi en Amérique du Sud.
Mais cette augmentation de l'offre mondiale n'a pas d'effet sur les cotations des produits industriels car la demande reste aussi très forte. Les prix de la poudre de lait 0 % et du lactosérum ont même progressé en septembre. L'Europe en exporte de grandes quantités, ainsi que des fromages permettant de répondre aux achats très importants de la Russie, mais aussi du Japon. La poudre grasse reste la chasse gardée des Néo-Zélandais mais aussi de l'Amérique Latine qui réussit à se placer sur les marchés africains.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En septembre 2011, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 357 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 314 €/1 000 l. En septembre, la valorisation beurre-poudre était inférieure de 43 € au prix du lait payé aux producteurs.
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