La collecte française s'est un peu ralentie à partir de la mi-octobre. Il faut sans doute y voir le message des laiteries à leurs producteurs de lever le pied face à une conjoncture qui s'annonce difficile pour les produits industriels. Pour l'instant, la cotation du beurre cube se stabilise à 3 000 €/t, soutenue par une bonne demande européenne à l'approche des fêtes et probablement par des ventes de crèmes importantes vers la Biélorussie qui servent à contourner l'embargo. Mais le prix du beurre devrait connaître une baisse après les fêtes de fin d'année. Ce sont les poudres de lait qui ont subi le plus gros décrochage en quatre mois (- 1 000 €/t, soit - 35 %) avec une cotation poudre 0 % à 1 900 €/t, soit seulement 200 €/t au-dessus du prix d'intervention. La hausse de la collecte européenne, puis l'embargo russe ont fait exploser les fabrications dans l'UE. Certes, la demande du marché mondial est toujours forte et le prix de la poudre européenne est très compétitif, mais les volumes proposés sont trop importants. Alors les entreprises stockent et pensent déjà au débouché de l'intervention.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En octobre, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 350 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 234 €/1 000 l. En octobre, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 116 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?