Fin avril, la collecte française atteint son pic à un niveau très supérieur à celui de 2010 (+ 8 %). En Europe, la production a progressé de façon plus modérée (2 %). Elle est très dynamique en Irlande et en Grande-Bretagne, plus modérée en Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark, pays bridés par leur quota. Depuis le 15 mars, les cotations de la poudre de lait écrémé ont connu une baisse significative (- 350 €/t). Les économistes de la filière analysent cela comme une correction normale après la flambée du premier trimestre. À 3 000 €/t et en tenant compte de la conversion euro/dollar, la poudre européenne était devenue trop chère pour les acheteurs. Mais les tendances du marché n'ont pas changé, le déficit de l'offre demeure et les achats devraient repartir à la hausse. Quant au beurre, c'est toujours un marché de pénurie. Globalement, il n'y a pas d'inquiétude à avoir pour les produits industriels jusqu'à l'automne prochain, période où la production de l'hémisphère Sud reviendra sur le marché mondial. Au-delà de cette date, personne n'ose se prononcer.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mars 2011, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 316 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté, Atla estime qu'elle est à 339 €/1 000 l. En mars, la valorisation beurre poudres était donc supérieure de 23 € au prix moyen du lait.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mars 2011, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 316 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté, Atla estime qu'elle est à 339 €/1 000 l. En mars, la valorisation beurre poudres était donc supérieure de 23 € au prix moyen du lait.
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