La collecte toujours élevée (et sur laquelle la sécheresse n'a pas encore joué) face à des capacités de séchage saturées continue de peser. Les volumes restent si importants qu'ils posent aux opérateurs des difficultés logistiques (problèmes pour trouver des transporteurs et inflation du prix de leurs prestations). Les trop faibles opportunités pour exporter du beurre poudre hors UE n'aident pas non plus le marché. La faute à la parité euro/dollar. La Russie qui drainait beaucoup de fromages commencerait aussi à réduire ses achats. Enfin, la demande reste timide sur l'Espagne et l'Italie.
* Lait en excédent échangé par les entreprises. Source : enquête de l'Éleveur laitier.
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