Vaches de réforme : en reprise grâce à la pénurie allemande
La revalorisation des vaches allemandes, pour cause de relative pénurie dans ce pays, les a rendues inintéressantes pour les acheteurs français. Les abattages de vaches baissaient de 6 % dans ce pays, sans pouvoir être remplacés par la production des JB, exportés sur le juteux marché turc. Ainsi, les prix des vaches ont pu augmenter outre-Rhin de 16 à 20 % entre mars 2010 et mars 2011. De ce fait, les cours français et allemands n'ont jamais été aussi proches, ce qui a découragé l'achat par les distributeurs français.
Jeunes bovins : en baisse, mais à un niveau meilleur que l'an dernier
Depuis mars, les cours de tous les jeunes bovins sont en baisse, les laitiers ayant perdu près de 20 c mais restant cependant à un niveau supérieur de 20 c à avril 2010. Les abattages des premiers mois de l'année ont été nombreux, permettant de fournir des exportations assez dynamiques, notamment vers le pourtour méditerranéen. D'après le stock des jeunes animaux en exploitations, il semblerait que la production devrait reculer dans les prochains mois. Mais le cycle de l'engraissement peut être raccourci, ce qui atténuerait cette baisse de production.
Maigres : les engraisseurs hésitants
Les cours reprennent, mais à un niveau bas, inférieur de 2 à 5 % à celui de l'an dernier. Le marché est lourd. L'augmentation des prix des céréales freine les remises à l'engraissement en Italie, qui n'a pas re-rempli ses ateliers en janvier après les fêtes. Les animaux lourds ont eu beaucoup de mal à se vendre et ont finalement trouvé preneur en Algérie, malgré la suppression des contingents détaxés. Pour les animaux légers, la destination espagnole s'est confirmée, mais le meilleur soutien du marché reste le printemps qui a permis des mises à l'herbe plus précoces.
Veaux : les intégrateurs engrangent une hausse de 5 %
Un nouveau palier des cours a débuté en février grâce à une petite amélioration de la demande due à une campagne de promotion. Mais il n'a été possible de satisfaire cette demande qu'en ayant recours aux importations de veaux néerlandais. Le peu de dynamisme de la production nationale se traduit par de faibles mises à l'engraissement et donc une délocalisation de la production aux Pays-Bas. Les petits veaux se vendent moins cher que l'an dernier (140 € en moyenne).
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