Le 28 février se sont achevées les négociations tarifaires annuelles entre les GMS et leurs fournisseurs. L'industrie laitière y espérait la répercussion de la hausse du prix du lait (10 % en 2010 et des prévisions à la hausse jusqu'à l'automne), ou au moins d'une partie. Ainsi, Bongrain demandait une augmentation de 0,10 €/camembert, soit une réévaluation de 5 %. De leur côté, les grandes enseignes se sont bien gardées de contredire l'avertissement du gouvernement contre des hausses trop importantes. Pour Sill Entreprises, PME bretonne transformant 250 Ml pour 48 % de son CA, le compte n'y était pas à la veille de la clôture des négociations. Heureusement, la conjoncture favorable sur les produits industriels en absorbera une partie (40 % de son mix-produits). Les craintes d'une répercussion limitée de la hausse du prix du lait portent davantage sur les PME ou coops spécialisées en PGC. Et sur Sodiaal, dont la moitié de la collecte est valorisée en lait de consommation et emmental, produits dont le coût de revient est composé en majorité par la matière première.
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