Depuis début novembre, la collecte française connaît un fléchissement difficile à expliquer. Dans l'Union européenne, elle reste toujours dynamique, excepté en Europe centrale. Pas de quoi inquiéter les marchés des produits laitiers industriels situés à des niveaux de cours toujours élevés. L'annonce récente d'une sécheresse en Nouvelle-Zélande qui pourrait affecter la collecte laitière de façon importante jusqu'à fin juin a été un signal fort pour les marchés mondiaux. La cotation du beurre a continué à progresser, celle des poudres s'est redressée. Selon les observateurs, cette annonce est de bon augure pour le premier semestre 2011. Certes, les USA ont des excédents et reviennent en force sur le marché mondial de la poudre maigre. Ils ont d'ailleurs activé le programme d'aide privée à l'exportation. Mais la demande mondiale est toujours là et le recul de l'euro face au dollar avantage les exportations de l'UE. Pour preuve, les cours français des poudres remontent depuis quelques semaines. Celui du beurre reste ferme à un niveau exceptionnel pour la période.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En novembre 2010, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 303 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 271 €/1 000 l. En novembre, la valorisation beurre-poudres était donc inférieure de 32 € au prix moyen du lait.
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Source : FranceAgriMer
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