Vaches de réforme : la reprise des vaches laitières freinée
Les accords interprofessionnels voudraient différencier le prix des viandes issues des vaches laitières de celui des vaches allaitantes. Déjà, les cours des laitières n'augmentent pas comme ils devraient alors que leurs abattages sont en baisse. Les forts abattages d'allaitantes (et les importations d'Allemagne) empêchent la reprise. Une cotation des laitières différenciée ne risque-t- elle pas de pérenniser cette sous-valorisation ? Certes, le cours moyen est supérieur d'environ 11 à 12 % par rapport à l'an dernier, mais ce n'est que le niveau de 2007.
Jeunes bovins : quand la baisse de l'euro redonne un avantage
Les cours des jeunes bovins connaissent une reprise inespérée sous l'impact d'une forte demande de l'exportation. Les abatteurs français, qui ont pris l'habitude d'une certaine régularité des apports, sont obligés de suivre la hausse pour garantir leur approvisionnement. Le maintien d'un bon courant vers l'Italie et le Liban, et l'ouverture du marché turc aux taurillons laitiers tirent l'ensemble du marché à la hausse. La baisse de valeur de l'euro a rendu nos exportations plus compétitives, notamment à l'égard des viandes brésiliennes.
Maigres : marché difficile
Compte tenu des problèmes de rentabilité rencontrés par leurs engraisseurs, la demande des acheteurs italiens n'est pas très active. En France, la sécheresse de cet été n'est pas un facteur favorable à l'engraissement. La faiblesse des prix incite les naisseurs qui le peuvent à reporter leurs ventes, en espérant de meilleures conditions dans les premiers mois de 2011. La suppression de l'obligation vaccinale contre la FCO ne concerne que les animaux restant sur le territoire, et l'obligation reste donc pour l'exportation.
Veaux : baisse des prix de détail
Le marché du veau de boucherie n'en est plus à un paradoxe près : des cours en hausse de presque 4 % par rapport à l'an dernier ne freinent en rien la consommation. Il est vrai que celle-ci est largement approvisionnée par les Pays-Bas (15 %), où les prix sont également en hausse de 4 %. Mystérieusement, les prix à la consommation sont cependant en baisse, ce qui permet à celle-ci de réaliser un bond de 5 % par rapport à l'an dernier. Tout cela serait-il possible si les prix des petits veaux n'étaient pas au plus bas ?
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