En mars, la collecte française affiche toujours des niveaux de hausse importants, de l'ordre de 6 %. C'est beaucoup plus dans les bassins laitiers de l'Ouest et du Nord : + 9 à 10 % à l'image des éleveurs du nord de l'Europe. Cette hausse de la production a tiré à la baisse la cotation du beurre en février : - 10 % environ. Elle s'est à nouveau stabilisée en mars à 3 600 €/t. La poudre avait mieux résisté en février, avant que l'approche du pic de collecte n'effrite les cotations de 100 e/t. Rien de dramatique car la demande mondiale reste très dynamique. Elle pourrait l'être davantage avec la production chinoise annoncée en baisse de 13 %, l'Argentine qui n'exporte plus et les USA qui sont handicapés par la sécheresse. Mais une épée de Damoclès pèse sur la filière laitière européenne avec la crise ukrainienne. Une riposte économique de l'UE pourrait se retourner sur les importations russes de fromages. L'Allemagne à elle seule en exporte 80 000 t vers la Russie. La fermeture des frontières déstabiliserait profondément les marchés laitiers. Ce pourrait être une nouvelle crise laitière.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En février, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 380 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 399 €/1 000 l. En février, la valorisation beurre-poudres était supérieure de 19 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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