Vaches de réforme : production et importations fortes
La baisse de la consommation au premier semestre est estimée à 2 %. Le manque de pluie dans beaucoup de régions a incité les éleveurs à anticiper les sorties, notamment celles des vaches de réforme allaitantes. La poursuite de cette sécheresse en août risque de pousser des éleveurs laitiers à faire de même. L'offre est donc assez abondante. Elle est encore accrue par des importations irlandaises (15 %), face à une consommation peu active : sa baisse est estimée à 2 % au premier semestre, avec une orientation marquée de la demande vers les viandes hachées (+ 7 %).
Jeunes bovins : prix inférieurs à 2008
En petite reprise depuis juin, les cours des jeunes bovins restent inférieurs à ceux des deux années précédentes. Une baisse de production est espérée pour le second semestre en raison des effets de la FCO sur la fertilité des vaches. La diminution des croisements viande dans les troupeaux laitiers diminue aussi la production. Grâce à la baisse de l'euro, les exportations ont repris vers le Liban, mais celles vers l'Italie souffrent de la concurrence des viandes de l'Est et de la dégradation de la qualité des achats des ménages.
Veaux : la conquête néerlandaise se poursuit
Après une légère amélioration de la consommation au printemps, l'interruption des fournitures aux collectivités a fait opérer un décrochage aux cotations. On s'achemine vers un retour au niveau de prix 2009. Cela n'empêche pas les achats de veaux aux Pays-Bas de progresser de 9 % au premier semestre. Cette gestion du marché par les entreprises intégrantes fait perdre des parts de marché à la consommation, tandis que les éleveurs laitiers voient leurs petits veaux repasser au dessous des 100 € et s'acheminer vers le niveau 2008 qui paye à peine le coût de l'insémination
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