Un projet de laboratoire régional d'analyses laitières et d'Arsoe du Nord-Est qui capote. Une entreprise de conseil élevage, Optival, née de la fusion des contrôles laitiers de Meurthe-et-Moselle, de Meuse et des Vosges, qui choisit, en partenariat avec son homologue du Pas-de-Calais (Oxygen), d'y faire analyser ses échantillons et de transmettre ses données à l'Arsoe de Douai (Nord). L'histoire récente des organisations lorraines d'élevage est compliquée. Elle explique le paradoxe, alors que la restructuration de ces organismes est sur toutes les lèvres, de l'arrivée de nouveaux acteurs dans le métier du contrôle laitier : les chambres d'agriculture des Vosges, de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle, chapeautées par la chambre régionale de Lorraine.
63 clients séduits en huit mois dont 41 débauchés d'Optival
Objectif affiché par Matthieu Hammer, mis à disposition par la chambre des Vosges et en charge de piloter ce service : « Arriver d'ici à trois ans à 300 clients. » On en est loin. Démarré au printemps, trois techniciens lait embauchés à la clé, ce service aurait séduit 63 élevages, dont 41 pris sur les 1 500 adhérents d'Optival. « Cette démarche s'inscrit dans une cohérence Grand Est, notamment au niveau de l'évolution des outils informatiques (portail Est-Élevage...), les contrôles laitiers de Moselle, de Haute-Marne et d'Alsace étant déjà pilotés par des chambres », explique Matthieu Hammer. Il s'agit aussi de faire que les données des élevages lorrains alimentent l'Arsoe de Nancy et profitent à Elitest plutôt qu'aller à Douai et à Gènes Diffusion. »
Cet argument n'a pas raison d'être pour Laurent Ferry, directeur d'Optival : « Peu importe où sont traitées les données. L'important est ceux auxquels elles appartiennent et continuent d'appartenir : les éleveurs. Parmi nos adhérents, certains ont choisi que leurs données n'iraient qu'à Gènes Diffusion, qu'à Elitest, aux deux ou aucun. Et on respecte cela. »
J.-M. V.
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