Vaches de réforme : boostées par la demande de viande hachée
La consommation des ménages est toujours en baisse pour le boeuf frais (- 2 %). Mais la demande en steak haché surgelé, nettement moins cher, progresse de 5 %. Ce phénomène de consommation de crise revient à mieux soutenir les vaches de réforme laitières que les autres catégories mieux conformées. Cependant, malgré la reprise printanière, la cotation moyenne des vaches O ne dépasse guère le niveau atteint en 2007. Les cours devraient encore se maintenir au moins jusqu'à la fin de l'été, avant le prochain remplacement des vaches en production laitière.
Jeunes bovins : espoir à terme
Depuis janvier les cours des taurillons ont perdu environ 0,20 € et sont nettement orientés à la baisse. Cette baisse est due à la diminution des exportations vers l'Italie et la Grèce face à la concurrence des viandes allemandes, dont les prix étaient plus compétitifs. Mais l'espoir d'une reprise se fonde sur la modification de la demande de la distribution italienne, qui se réoriente vers les JB laitiers moins chers. Cependant, les abattages de JB des races à viande devraient diminuer dans et permettre de tenir les prix.
Veaux : sous la coupe des importations
Des prix au détail en baisse de 2 %, une augmentation de la consommation de 4 % par rapport à l'an dernier : on pourrait voir là des motifs de satisfaction. Mais c'est le résultat de l'augmentation de 15 % des exportations néerlandaises vers notre pays. Ces apports comblent la demande française au point que notre marché n'a aucune souplesse et doit se réajuster en baisse assez brutale lors des vacances scolaires. Les intégrateurs ont répercuté immédiatement cette baisse en diminuant de plus de 10 € le prix du petit veau, qui est redescendu à 140 €.
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