Depuis la mi-septembre, nous avions constaté un léger effritement des cours des produits industriels, beurre et poudres. Des cours qui restaient cependant à des niveaux très élevés (plus de 3 000 €/t de poudre maigre, plus de 4 000 €/t de beurre). Mi-novembre, cette érosion semble terminée et le marché pourrait subir une nouvelle tension avec les dernières cotations qui repartent à la hausse. En cause, la demande mondiale qui ne s'est jamais essoufflée et semble s'accélérer à nouveau, mais aussi les acheteurs européens qui, ne voyant pas pointer de baisse conséquente, repartent aux achats. En l'absence de stock, ce rebond de la demande pourrait amener une nouvelle flambée des prix. À suivre. Quoi qu'il en soit, la hausse de la production laitière dans l'UE (+ 2,5 % en août) ainsi qu'en Nouvelle-Zélande (+ 7,4 % en septembre) est largement absorbée. En France aussi, la collecte paraît stabilisée sur une tendance à + 5 % depuis quelques semaines. Une hausse à relativiser car l'an dernier, à la même époque, la production nationale reculait de 3 % par rapport à 2011.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En octobre, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 365 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudres d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 387 €/1 000 l. En octobre, la valorisation beurre-poudres était supérieure de 22 E au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Source :FranceAgriMer
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En octobre, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 365 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudres d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 387 €/1 000 l. En octobre, la valorisation beurre-poudres était supérieure de 22 E au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Source :FranceAgriMer
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