Tous les indicateurs beurre-poudre sont à la hausse. Pour la matière grasse, on pourrait même envisager une forte tension dans un proche avenir. Les demandes à l'export de pays tiers sont bonnes, les disponibilités faibles et les stocks (70 000 t dans l'UE) raisonnables. La demande est tout aussi satisfaisante pour les protéines où l'Europe est quasiment le seul fournisseur. L'incertitude qu'avaient les experts pour avril-mai est levée : la collecte reste maîtrisée et la demande mondiale se confirme. Avec la progression des exportations, la sortie d'une partie des stocks d'intervention en mai (65 000 t) ne devrait pas perturber les marchés. La question est de savoir jusqu'à quel niveau les cours pourraient grimper. Peut-on imaginer une flambée comparable à celle de 2007 ? Comme il y a trois ans, la demande asiatique est forte et l'offre de l'hémisphère Sud peu présente. Seul bémol : les stocks de poudre de l'UE. Le bilan matière serait donc favorable, au moins jusqu'à l'automne. Il est évident que le prix du lait va augmenter, notamment en Europe, mais avec quel effet sur la collecte ?
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mars 2010, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 280 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné la légère hausse des cours des produits industriels en mars, elle progresse de 10 €/ 1 000 l par rapport à février, Atla estime qu'elle est à 256 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Pour le mois de mars, la valorisation beurre poudres était donc inférieure de 24 €/1 000 l au prix du lait.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mars 2010, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 280 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné la légère hausse des cours des produits industriels en mars, elle progresse de 10 €/ 1 000 l par rapport à février, Atla estime qu'elle est à 256 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Pour le mois de mars, la valorisation beurre poudres était donc inférieure de 24 €/1 000 l au prix du lait.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mars 2010, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 280 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné la légère hausse des cours des produits industriels en mars, elle progresse de 10 €/ 1 000 l par rapport à février, Atla estime qu'elle est à 256 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Pour le mois de mars, la valorisation beurre poudres était donc inférieure de 24 €/1 000 l au prix du lait.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?