Décision tant attendue par les éleveurs, le ministère de l'Agriculture a annoncé qu'ils pourront vacciner eux-mêmes leurs animaux contre la FCO l'hiver prochain, dans le cadre d'une campagne de vaccination volontaire. La FNGDS rappelle qu'il est essentiel de ne pas baisser la garde. « Les éleveurs doivent continuer à protéger leur cheptel par une vaccination de masse », déclare-t- elle. La bonne maîtrise de la maladie sur le territoire français est due à la mise en oeuvre des campagnes de vaccination de ces trois dernières années.
Les modalités d'échanges intracommunautaires des animaux restent à clarifier. Pour ceux en âge d'être vaccinés et destinés aux échanges, ils devront continuer d'être vaccinés par le vétérinaire sanitaire.
Cependant, dans le cadre de l'accord bilatéral en vigueur entre la France et l'Italie, l'évolution vers une vaccination volontaire n'obligera plus à une vaccination des cheptels de souche par le vétérinaire sanitaire. En revanche, pour les jeunes animaux non encore vaccinables, la réglementation oblige à ce qu'ils proviennent de cheptels vaccinés. Des discussions sont en cours avec l'Italie et l'Espagne pour éclaircir ce point. Pour les mouvements en France, les acheteurs devraient continuer à demander la vaccination.
Concernant le prix des vaccins, depuis le 1er juillet, ils sont vendus au tarif libéral. « Nous avons rencontré des représentants des laboratoires pour commencer à étudier avec eux les modalités pratiques induites par le nouveau dispositif, notamment en ce qui concerne le prix et le flaconnage des vaccins », déclare la FNGDS.
NICOLAS LOUIS
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