La collecte française avait connu une petite reprise en juin et les transformateurs s'attendaient à un peu plus de lait cet été, avec des producteurs encouragés par un prix en hausse. Il n'en a rien été. Début août, la production française était à nouveau en baisse de 2 % par rapport à l'an dernier. La collecte de l'Union européenne n'apparaît pas plus dynamique, sauf en Allemagne et aux Pays-Bas. Cette offre de lait limitée accentue les tensions sur le marché des poudres et du beurre. Il n'y a quasiment pas de disponibilités dans l'UE pour répondre à une demande mondiale toujours aussi forte. Les cotations atteignent donc des sommets mais les transformateurs n'ont quasiment plus rien à vendre. L'autre événement sur la planète lait est le scandale sanitaire qui secoue la Nouvelle-Zélande (lait maternisé contaminé). Il éclaire sur des pratiques douteuses de la coopérative Fonterra. Certes, elle restera un fournisseur indispensable à la demande mondiale mais son image écornée pourrait orienter les acheteurs vers l'Europe, accentuant encore la tension sur les prix.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En juillet, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 350 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 409 €/1 000 l. En juillet, la valorisation beurre-poudres était supérieure de 59 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Source : FranceAgriMer
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Source : FranceAgriMer
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