Les dernières cotations de FranceAgriMer montrent un fléchissement des produits industriels (exceptée la poudre de lactosérum). Faut-il s'en inquiéter ? Non, aux dires des observateurs du marché. Si le beurre est passé sous la barre de 3 000 €/t, c'est que la pénurie constatée cet automne n'existe plus du fait de la reprise saisonnière de la collecte en France et en Europe. La cotation devrait se stabiliser autour de 2 800-2 900 €/t dans un marché sans tensions particulières. Les cotations des poudres ont également fléchi. Plusieurs éléments peuvent l'expliquer. À 2 600 €/t en fin d'année, le tarif apparaît élevé aux acheteurs qui n'ont pas perdu de vue le retour programmé des stocks publics à partir du mois de mai. Ensuite, les certificats de restitution à l'exportation expirent en février. Enfin, après une période de forte hausse durant les mois de septembre et octobre, les cours mondiaux se stabilisent depuis la mi-novembre. Il faut noter que pour la première fois depuis deux ans, la valorisation beurre-poudre est positive. Mais à 262 €/t, faut-il s'en contenter ?
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? - La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En décembre 2009, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 260 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné la remontée des cours des produits industriels enclenchée en septembre, Atla estime qu'elle est à 262 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Pour le mois de décembre, la valorisation beurre-poudre était donc supérieure de 2 €/t au prix du lait payé aux producteurs.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? - La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En décembre 2009, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 260 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné la remontée des cours des produits industriels enclenchée en septembre, Atla estime qu'elle est à 262 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Pour le mois de décembre, la valorisation beurre-poudre était donc supérieure de 2 €/t au prix du lait payé aux producteurs.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? - La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En décembre 2009, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 260 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné la remontée des cours des produits industriels enclenchée en septembre, Atla estime qu'elle est à 262 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Pour le mois de décembre, la valorisation beurre-poudre était donc supérieure de 2 €/t au prix du lait payé aux producteurs.
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