Les chiffres d'avril ont confirmé l'effondrement de la collecte dans les grandes zones exportatrices : - 35 % en Nouvelle-Zélande, - 10 % en Australie et - 3,1 % dans l'Union européenne. Il n'y a que les USA qui affichent une collecte stable. La production en déclin dans les élevages californiens, du fait du coût de l'aliment, est compensée par le dynamisme de la côte est. Face à cette offre mondiale en baisse, la demande reste très active sur le beurre et les poudres. Le léger relâchement des cours observé en juin n'était qu'un petit rattrapage, le marché restera tendu jusqu'au retour de la collecte néo-zélandaise. Difficile de faire un pronostic aujourd'hui sur ce que sera son niveau. Les éleveurs néo-zélandais ont-ils décapitalisé en cheptel plus que d'habitude du fait de la sécheresse ? Toujours est-il que Fonterra annonce une hausse du prix du lait d'environ 20 % qui sera motivante pour les producteurs. En France, la collecte ne redémarre toujours pas. Certains transformateurs ont pourtant l'occasion de profiter d'une valorisation beurre-poudre qui, en mai, dépasse déjà 400 €/t.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 316 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 414 €/1 000 l. En mai, la valorisation beurre-poudres était supérieure de 98 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Source : FranceAgriMer
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 316 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 414 €/1 000 l. En mai, la valorisation beurre-poudres était supérieure de 98 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Source : FranceAgriMer
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 316 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 414 €/1 000 l. En mai, la valorisation beurre-poudres était supérieure de 98 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?