Vaches de réforme : des abattages assez élevés mais aussi des importations
Les abattages de cet automne ont été assez élevés, d'abord pour éliminer les laitières conservées l'an dernier, mais aussi les allaitantes vendues plus tard cette année, à cause du retard des vêlages. Les carcasses sont plus lourdes de 6 kg par rapport à l'an dernier, ce qui augmente encore l'offre globale. Celle-ci est concurrencée par les viandes désossées et congelées, achetées en Allemagne (+ 60 %), en Italie (+ 35 %) et aux Pays- Bas. Cela permet d'utiliser les viandes fraîches pour faire du steak haché plus en rapport avec la demande des consommateurs.
Jeunes bovins : la concurrence des importations
Même évolution à la baisse des cours des jeunes bovins à la veille des fêtes. Dans ce cas, on ne peut pas accuser une augmentation de la production nationale, puisque celle-ci est contenue. Les exportations de viande fraîche se maintiennent malgré la baisse de la demande italienne, grâce aux ventes vers l'Allemagne qui achète nos viandes fraîches et nous revend ses viandes désossées congelées. Cela semble peser sur le marché français qui affronte, en outre, une consommation en baisse, les consommateurs se tournant vers les abats et les viandes moins chères.
Veaux : production et consommation en baisse
La maîtrise de la production semble se traduire par une perte des parts de marché national auprès des consommateurs. En effet, la consommation nationale est en baisse, tandis que la production néerlandaise se développe et s'exporte. À 4,55 € le kg de carcasse, contre 5,65 € en France, le cours néerlandais a pourtant augmenté de 20 % par rapport à l'an dernier. Cette concurrence risque de faire régresser durablement l'engraissement en France. C'est sans doute pourquoi les petits veaux ne passent pas la barre des 100 €.
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