La coopérative néozélandaise Fonterra a investi 45 MNZ$ (environ 24 M€) pour acquérir la totalité de Saudi New Zealand Milk Products, dont elle détenait auparavant 49 % des parts. Cette entreprise transforme chaque année 30 000 t de lait en poudre importé de Nouvelle- Zélande. Elle approvisionne une vingtaine de pays du Moyen-Orient et d'Afrique. Fonterra évalue ce marché de 250 millions de personnes à plus de cinq milliards de dollars US. La coopérative mise sur une croissance forte. L'acquisition d'un outil industriel en propre est donc stratégique.
De plus, des accords commerciaux permettent à Fonterra d'exporter sans droit de douane dans la région à partir de l'Arabie Saoudite. Et des partenariats ont été conclus avec les distributeurs locaux. Fonterra dispose ainsi d'un avantage concurrentiel sérieux face aux produits laitiers importés. Son ambition est de développer des spécialités à forte valeur ajoutée, à destination des consommateurs ou du marché des ingrédients. Le géant néo-zélandais affiche donc sa volonté d'expansion, au-delà de ses clients asiatiques traditionnels. Et il va valoriser au mieux ses produits industriels basiques en les utilisant comme matière première pour fabriquer des PGC. Cette stratégie sonne comme une menace sur des marchés jusque-là alimentés essentiellement par l'Europe.
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