Coup de tonnerre sur le marché mondial des produits laitiers : la Nouvelle-Zélande a annoncé une situation de sécheresse, pas une goutte d'eau depuis le 20 décembre et des prairies grillées. Conséquence, la collecte néo-zélandaise devrait baisser de 7 % entre février et juin. Les acheteurs du continent asiatique, toujours aussi gourmands, se heurtent aussi à la baisse de production des autres pays exportateurs : -5,5 % en Australie au mois de janvier, -2,1 % pour l'Europe, -11 % en Argentine, même les USA ralentissent en février. Cette tension a fait bondir l'enchère Fonterra du 19 mars sur la poudre grasse au niveau record de 4 000 €/t. La cotation France a pris aussitôt 100 € à 3 100 €/t, ce qui laisse présager la hausse qui nous attend. La poudre 0 % devrait suivre. Quant au beurre, déjà cher (3 400 €/t pour les nouveaux contrats), le faible niveau des stocks privés début mars pourrait créer des tensions au second semestre. Les transformateurs qui sont déjà engagés jusqu'en juin ne profiteront de ces hausses qu'à partir de juillet, à condition d'avoir quelque chose à vendre.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En février 2013, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 324 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudres d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 318 €/1 000 l. En février, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 6 €/1 000 l au prix moyen du lait payé aux producteurs.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En février 2013, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 324 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudres d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 318 €/1 000 l. En février, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 6 €/1 000 l au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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