Les transformateurs français estiment que la grève du lait a ralenti la collecte nationale de 7 à 8 %, sans impact pour leurs productions (excepté les Maîtres laitiers du Cotentin). Rien à voir non plus avec la remontée des cours de la poudre grasse liée à une hausse de la demande des pays acheteurs (Asie, Moyen- Orient, etc.). L'envolée de la dernière enchère néo-zélandaise, en septembre, a également incité les acheteurs à revenir. Le beurre connaît une situation paradoxale.
Les mises à l'intervention ont été telles au premier semestre qu'il reste trop peu de stocks pour alimenter le marché. Attention, seuls les nouveaux contrats profitent de cette cotation à plus de 2 400 €/t. Tout dépendra aussi des décisions de la Commission pour remettre sur le marché les énormes stocks dont elle dispose (80 000 t de beurre, 280 000 t de poudre 0 %).
Le lactosérum à près de 600 €/t traduit un marché assaini par une baisse des fabrications fromagères. L'embellie est indéniable. Tiendra- t-elle jusqu'à la fin de l'année quand la collecte retrouvera son pic annuel ?
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En août, l'estimation d'Atla (l'association des transformateurs de lait) l'établit à 290 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné les cotations très basses de ces deux produits industriels, Atla estime qu'elle est à 195 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 95 €/1 000 l en août.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En août, l'estimation d'Atla (l'association des transformateurs de lait) l'établit à 290 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné les cotations très basses de ces deux produits industriels, Atla estime qu'elle est à 195 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 95 €/1 000 l en août.
Source : FranceAgriMer
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En août, l'estimation d'Atla (l'association des transformateurs de lait) l'établit à 290 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné les cotations très basses de ces deux produits industriels, Atla estime qu'elle est à 195 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 95 €/1 000 l en août.
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