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Vaches de réforme : elles sont de plus en plus chères
La pénurie se creuse sur le marché français. Sur les six premières semaines de l'année, les abattages de vaches laitières et mixtes ont chuté de 10 % et ceux de vaches allaitantes de 11 %. Résultat, les prix augmentent. La cotation de la vache P, à 3,37 €/kg de carcasse début février, a atteint le niveau moyen de la cotation de la vache R en 2011 ! À 3,62 €/kg de carcasse, celle de la vache O est au niveau de la R de début 2012. Quant à la vache R, à 4,27 €/kg, son cours dépasse de 19 % celui de l'an passé.
Jeunes bovins : cours tirés par le manque de vaches
Le recul marqué des exportations de broutards en 2012 s'est traduit par une hausse des abattages de taurillons de 10 % sur les six premières semaines de 2013. Pourtant, dans le contexte de pénurie de vaches en France et d'un manque de viande toujours patent en Europe, les cours des taurillons sont réorientés à la hausse : les cotations des JB U et R ont repris quelques centimes, à 4,09 et 3,93 €/kg de carcasse, et se situent 3 et 2 % au-dessus de leur niveau de 2012. La hausse atteint 9 % pour le O, plus directement impacté par la tension sur le marché des vaches.
Maigres : la demande reste timide
Les cours des broutards lourds sont encore en repli face à une demande qui reste morose avec l'amorce de la baisse saisonnière du prix des JB en Italie et des pays tiers toujours en retrait : la cotation du charolais U de 450 kg a perdu 6 centimes depuis le 1er janvier pour tomber à 2,31 €/ kg, 3 % sous son niveau de 2012. La demande plus vive sur les femelles a en revanche permis aux cours de reprendre quelques centimes. De même pour les broutards légers, dont l'offre est particulièrement réduite en ce début d'année.
Veaux : des intégrateurs trop prudents ?
Le marché français manque de viande de veau en ce début d'année. Non seulement les intégrateurs sont devenus particulièrement prudents, mais les mises en place en août dernier avaient été freinées en raison d'une demande atone à ce moment-là. Les cotations des veaux gras ont ainsi fortement progressé en janvier. Les cotations des veaux de huit jours ont entamé timidement leur hausse saisonnière, mais restent à des niveaux bien inférieurs à ceux des années précédentes, sous la pression d'une offre un peu plus étoffée et du ralentissement des mises en engraissement.
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