Fin août-début septembre, la France atteint le creux saisonnier de sa collecte. Tout l'été, elle s'est tenue à un bon niveau, proche de celui de 2008. Ailleurs dans l'UE, la collecte a progressé ces dernières semaines (5 % en Allemagne, 3 % aux Pays- Bas). On semble loin de la maîtrise demandée par la France. Et dans ce même mouvement, les transformateurs mettent des quantités énormes de poudre de lait à l'intervention. Les stocks approchent les 300 000 t, soit 25 % du marché mondial. La cotation du beurre a connu sa petite tension saisonnière liée à la demande estivale de crème pour les glaces. Frémissement à la hausse sur la poudre grasse. L'annonce du retour d'El Niño, courant maritime capable de modifier le climat de la zone Pacifique, a fait son effet sur les acheteurs qui, jusque-là, ne se souciaient pas d'une hausse des tarifs. Le marché mondial pourrait se relancer mais les prix de l'UE sont encore au-dessus et nos exportations liées aux restitutions. Bonne nouvelle pour le lactosérum qui a pris + 100 €/t grâce à la baisse de fabrication des fromages.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En juillet, l'estimation d'Atla l'établit à 269 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné les cotations très basses de ces deux produits industriels, Atla estime qu'elle est à 185 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 84 €/1 000 l en juillet.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En juillet, l'estimation d'Atla l'établit à 269 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné les cotations très basses de ces deux produits industriels, Atla estime qu'elle est à 185 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 84 €/1 000 l en juillet.
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